Pourquoi l'illectronisme ?

L’accès à Internet peut s’établir à l’aide d’une tablette, d’un « smartphone » ou d’un ordinateur.

Cet accès, pour un particulier, principalement à partir des « smartphones » et des tablettes est relativement aisé. Selon une analyse du CREDOC de juin 2015 : « Les usages liés à l’internet sur téléphone mobile bénéficient de la forte progression des smartphones ».

L’usage du téléphone mobile ou de la tablette permet d’accéder à Internet et de communiquer. Les applications (ou « applis ») facilitent les échanges.

Une aide précieuse, mais pernicieuse est l’écriture prédictive qui permet créer du texte (bien souvent avec les pouces !) sans beaucoup se préoccuper de la frappe, de l’orthographe, de la présentation en utilisant parfois un langage « texto ».

Cette utilisation exclusive du téléphone mobile et/ou de la tablette peut être suffisante et utile pour les particuliers. Pour les communications professionnelles (traitement de texte, tableur, présentations, ….) cet usage est contre-productif :

  • Formes et présentations de messages adaptés

o   Lettres commerciales,

o   Rapports incluant des tableaux et/ou des graphiques

o   Présentations publiques (PowerPoint)

o   Thèses, ….

  • respect de l’orthographe et de la syntaxe

L’accès à Internet par un ordinateur est plus compliqué et souvent anxiogène :

  • Choix du navigateur pour accéder à Internet
  • Choix de l’opérateur pour utiliser une messagerie.

L’usage de la messagerie peut être différent selon le correspondant (particulier ou professionnel) et aussi selon l’instrument utilisé (smartphone/tablette ou PC). Même si la forme courriel permet une présentation plus simple dans les formules de politesse, la différence entre l’usage privé et l’usage professionnel demeure : gestion des coordonnées des correspondants, logiciels et protections, ….

Les logiciels de communication sont mis à la disposition des utilisateurs sans mode d’emploi.

Ici l’on atteint le sommet de l’illectronisme pour les chercheurs d’emploi.

Ceux-ci sont, bien souvent des personnes qui ont suivi peu ou pas de formation sur la bureautique [1]. Certains ou certaines ont suivi des formations des décennies auparavant ….. D’autres ont appris à manipuler ces logiciels par leur propre expérience (« à la bidouille »). Les derniers ne connaissent même pas l’usage du clavier d’un ordinateur et appréhendent de le manipuler.

Ils ressentent le besoin d’obtenir des connaissances complémentaires qui leur font défaut. Sachant qu’à tous les aspects d’un poste une compréhension et une maîtrise de l’outil bureautique et de l’informatique est un élément positif en leur faveur.

 

 



[1] Ensemble des techniques et des moyens tendant à automatiser les activités administratives et principalement le traitement et la communication de la parole, de l'écrit et de l'image.